Histoire totalement jupitérienne, largement et intelligemment revisitée d'une manière ludique et accessible, ce qui a prouvé, une fois de plus, que David-Mathieu Maurer est non seulement un excellent musicien, mais également un acteur hors pair.
"Vénus Caméléon" fut l'invitée de ce qui a été présenté comme un "opéra de poche", mais grand dans son expression artistique. (...)
A eux deux, David-Mathieu Maurer et Estelle Dussort ont donné un grand aperçu de leur immense talent sur fond des tribulations de cette fameuse Vénus au centre d'un dialogue entre ses parents. (...)
Accompagnement délicat au clavecin, voix tantôt puissante, tantôt enjoliveuse de la mezzo, entrant immédiatement dans le rôle qui lui était imparti, en phase avec l'ambiance inhérente des opéras respectifs.(...)
Moment superbe, plein d'émotion (...) Par Jupiter !
Eddy Hermann, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 17 juin 2019
De Scarlatti à Ligeti, en passant par Rameau, Bach et Couperin, et en accordant une large part de sa prestation à l'improvisation, Patrick Vo Vang Phuc a donné une véritable leçon de musique.
Jacky Carrillat, Le Dauphiné Libéré, 6 mai 2019
Popstars en Baroquie, un théâtre musical anachronique et burlesque présenté par la Compagnie Musicale Rhin-Rhône (...)
La pièce, servie talentueusement par trois artistes à l'énergie communicatrice, a su fondre art lyrique et théâtre pour conquérir le public (...)
Le Messager, 14 mars 2019
Dans une mise en scène complètement déjantée de David Mathieu Maurer, les trois artistes, musiciens et comédiens de talent, ont entraîné les auditeurs présents dans une franche partie de "déconnade" (...)
La voix de Cécile Foltzer-Lenuzza, la viole de gambe de Sylvain Latour, le clavecin de David Mathieu Maurer, ont magnifiquement servi la musique de Strozzi, Scheidt, Caccini, Praetorius, Monteverdi, Scheidemann, Arbeau."
Jacky Carrillat, La Dauphiné Libéré, 11 mars 2019
Ce samedi a eu lieu, salle de la Laub, un superbe concert théâtralisé (...) proposé par La Compagnie Musicale Rhin-Rhône (...) intitulé Popstars en Baroquie.
Moment à la fois hautement musical et délicieusement amusant, empreint d'un humour décalé comme cela avait été annoncé au préalable au public (...)
David Mathieu Maurer (...), claveciniste délicat (...), s'est révélé une nouvelle fois un authentique comédien, très à l'aise dans son rôle, qu'il endosse avec gourmandise et un indéniable talent. Ce soir-là, il était entouré de Cécile Foltzer Lenuzza, grande spécialiste de la voix, musicologue et enseignante et de Sylvain Latour, pianiste et gambiste, les deux également totalement investis dans cette intrigue imaginée par David Mathieu Maurer, mettant en scène l'italien Monteverdi se disputant avec l'allemand Samuel Scheidt, les deux "popstars" sortant d'une soirée arrosée (...)
Sainte Cécile (...) en "maîtresse-femme-qui-ne-se-laisse-pas-compter" joue à l'arbitre ! Celle-ci, anachronisme espiègle, utilise son "théophone" pour parler avec son "patron", entendons pas là Dieu !
Joyeux et déclamatoire !
Eddy Hermann, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 4 mars 2019
La Compagnie Musicale Rhin-Rhône a emmené les auditeurs dans un road trip baroque, de Londres à Venise, en passant par Paris... présenté sous forme de dialogue entre l'oncle et sa nièce...
La pureté de la voix de Cécile Foltzer-Lenuzza, soprano, et la finesse du jeu de David Mathieu Maurer au clavecin, ont charmé la cinquantaine d'auditeurs présents, qui a longuement applaudi les deux artistes.
Jacky Carrillat, Le Dauphiné Libéré, 30/10/2018
David Mathieu Maurer... narrateur inspiré, s'est mis dans la peau d'un oncle voyageur-marchand... racontant... son périple à sa nièce... campée par la soprano Cécile Foltzer-Lenuzza... Un oncle si bien mis en scène avec un zeste d'humour...
Moment admirable... Durant cette extraordinaire heure d'une sérénité absolue, hors du temps, suivie par un public conquis,... la soprano Cécile Foltzer-Lenuzza a littéralement subjugué à travers sa voix superbe, son courage de chanter successivement une quinzaine d'airs, avec toujours la même assurance, délicatement accompagnée par David Mathieu Maurer.
Eddy Hermann, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 26/09/2018
La Compagnie Musicale Rhin-Rhône a donné une prestation dimanche (09/09/2018) à la chapelle Saint Jean (Mulhouse)... Les airs sont merveilleux et magnifiquement mis en valeur par la soprano (Cécile Foltzer-Lenuzza) dont la voix, flexible et bien timbrée, est un enchantement. Le soutien du clavecin est discret et efficace...
Un joli programme bien présenté...
Jean-Claude Ober, L'Alsace, 14/09/2018
Les Rencontres Baroques – La Compagnie Musicale Rhin-Rhône ont offert, samedi soir à Munster, un spectacle inédit d'une extraordinaire qualité, intitulé Christine de Suède, la confession d'un Roi (…)
Sacrée Christine de Suède (…) qui au soir de sa vie décide de se confesser ! « Une confesse publique, flamboyante ! » Aussi, reçoit-elle l'absolution de son vieil ami et confident, le cardinal Decio Azzolino superbement campé par l'auteur. (…)
C'est un spectacle hors du temps présenté (…), imaginé, réalisé et écrit par le claveciniste-organiste-acteur David Mathieu MAURER aussi professeur d'histoire au lycée Bartholdi de Colmar, entouré par la délicate Lucie Mallet de Chauny au violon baroque (dans le rôle de Corelli), de la merveilleuse soprano Céline Robert (Cécilia, dame de compagnie de Christine), du claveciniste Patrick Vo Vang Phuc (saisissant secrétaire du cardinal) et bien entendu, la « star » Julie Despriet dans le rôle titre : Christine de Suède, dans toute sa féminité, sa majesté, son espièglerie, sa « masculinité ».
Vrai théâtre musical avec un programme de choix (…)
Beauté et plénitude ont été les ingrédients de ce moment rare.
Eddy Hermann, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 12 février 2018
David Mathieu Maurer au clavecin et Céline Robert déployant sa voix superbe, ont présenté une série d’œuvres oscillant entre profane et sacré (...) créant un moment absolument rare, de plénitude, de sérénité, loin du brouhaha du quotidien.
Des airs magnifiés par le talents, la délicatesse des deux artistes. (...) Étonnantes, ces variations sur le thème de la Folia d'Alessandro Scarlatti (...) où on put se rendre compte de toute la virtuosité du claveciniste munstérien. (...)
Soirée d'une extrême grandeur dans sa simplicité offerte par deux musiciens totalement sincères dans leur démarche artistique.
Ce n'est pas pour rien que Céline Robert et David Mathieu Maurer furent applaudis, les obligeant à donner trois "bis".
Eddy Herrmann, Dernières Nouvelles d'Alsace, 13 novembre 2017
L’autre soir, ce fut un spectacle absolument exceptionnel, apaisant, entraînant les spectateurs dans les sphères d’une infinie beauté où l’on sentait battre le cœur de cette Angleterre d’Élisabeth, cette reine qui « s’était posée en arbitre de l’Europe jouant les équilibristes entre Empire, Espagne et Royaume de France épuisé par les guerres de religion… » selon les auteurs dudit spectacle...
... Ce soir-là donc, un clavecin, une table, un décor certes « a minima » mais largement suffisant pour faire de ce spectacle quelque chose de délicieux, immersion dans cette période faste et riche. Et voilà Dowland (excellent Roland Schaffhauser) qui se présente éminemment triste, car, « La reine m’ignore, moi et mon art, pourtant, je ne cesse de me languir d’elle… » dit-il, la tête dans les mains, la chope jamais loin, chantant de temps en temps ses « songs » ô combien touchants, accompagné au clavecin par « le musicien » (David Mathieu Maurer, au jeu délicat d’un claveciniste hors pair)...
...« Tu as bien cherché, avec ton fichu caractère ». Et Shakespeare d’en rajouter : « Comment veux-tu qu’elle (la Reine), jette un regard sur ce manant que tu es… ». Voilà notre cher Dowland habillé pour l’hiver… Et hop, encore une chope, servie par « la dame » (Suzy Hertzog, au demeurant très bonne violoniste, tout comme Marc Schmitt, dans son rôle de Shakespeare).
Eddy Herrmann, Dernières Nouvelles d'Alsace, 20 octobre 2015
Durant plus d'une heure, Roland Schaffhauser chanta l'amour, l'espoir, mais aussi la tristesse, d'une voix chaude,
douce, expressive et nuancée. Ce fut une plongée dans l'Angleterre de 1597 où John Dowland publia son premier livre de Songs. Les deux artistes ont proposé au public leur choix de
Songs et Galliards et les ont interprétés pour un auditoire visiblement ravi. Les applaudissements nourris témoignèrent de l'émotion ressentie devant la beauté musicale de
l'interprétation.
Hélène Bléger, L'Alsace, 20 octobre 2015
La taverne de Shakespeare, (…) œuvre originale (…), est aux confins de la critique sociale et politique, mêlant musique, théâtre et chant dans un spectacle de cabaret baroque jubilatoire et engagé. (…) « Les Rencontres Baroques » a confirmé tout le bien qu'on pensait d'eux.
Vosges Matin, 23 juillet 2014
Concert spectacle tout à fait inédit, extraordinaire grâce à David Mathieu Maurer au clavecin et Marc Glady (flûtes à bec). A eux deux, ils n'ont pas seulement présenté un programme musical d'une immense qualité, mais se sont révélés de parfaits comédiens ! Des artistes complets aimant le beau, l'histoire, la grande, la petite. (…)
Beau programme concocté par deux musiciens qui, visiblement, avaient du bonheur de jouer ensemble des pièces rarement données, des perles dans un écrin de choix.
Eddy Hermann, Dernières Nouvelles d'Alsace, 6 juillet 2013
Notre Dame du Chêne était illuminée de l'intérieur par une ambiance particulière, créée par la flûtiste et le claveciniste de l'ensemble Les Rencontres Baroques (...) Tous deux ont emmené le public dans une promenade musicale dans l'Allemagne et l'Angleterre des XVIIème et XVIIIème siècles. (…) Vers la fin de ce voyage dans le temps et dans l'espace, un rayon de soleil s'est même permis de percer un vitrail du choeur de la petite chapelle dédiée à Notre Dame du Chêne pour ajouter, par sa note lumineuse, son approbation aux applaudissements saluant la belle prestation toute en finesse et délicatesse.
B.A., Dernières Nouvelles d'Alsace, 20 juillet 2011
David Mathieu Maurer aime visiter, défricher avec bonheur et passion, sortant résolument des sentiers battus. Il se montra aussi, ce soir là, un soliste de grande classe, mais aussi un accompagnateur délicat, efficace et solide.
Eddy Hermann, Dernières Nouvelles d'Alsace, 07 octobre 2011
Faisant preuve d'un sens poétique certain, le son spécifique du clavecin s'ajoutant aux riches variations de la flûte, les deux artistes ont emmené le public un peu à son insu, dans cette spirale de la pensée baroque.
Apportant un soin tout particulier à la beauté des lignes et à la grâce des nuances, à la circulation fluide des émotions et à de sémillantes sarabandes, ils ont offert de séduisants dialogues dont s'est délecté l'auditoire.
Ils sont tous deux au service de la musique, suggérant plus qu'ils n'imposent.
André Thiry, L'Alsace, 13 novembre 2010